COSMOS: 2019

avr 2019

COSMOS: 2019

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Cosmos : 2019
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Commissariat : Valérie Perrin
Du 13 avril au 20 juillet 2019

À l’ère des nouvelles technologies, de l’exploration de Mars, comment les artistes contemporains regardent-ils, s’approprient-ils, interrogent-ils le cosmos ? le développement et l’accessibilité de certaines données ont-ils initié de nouvelles pratiques artistiques, de nouveaux fantasmes, de nouvelles rencontres « extraterrestres » ? Ce sont ces questions que l’exposition Cosmos : 2019 souhaite poser.
Avec : Susan Hiller, Cécile Beau, Venzha Christ, Guillaume Bertrand, les Éditions à Mort, David Guez, Jingfang Hao & Lingjie Wang, Esther Hunziker, Marie Lienhard, Silvi Simon, RYBN.ORG…

L’Espace, pendant les années soixante, au moment de la guerre froide, fut un enjeu de prestige national, de rivalité et de pouvoir entre les États-Unis et l’URSS. Ces derniers ayant fait voyager le premier homme dans l’Espace (1961), en réaction les États-Unis, décidèrent, eux, d’envoyer le premier homme sur la Lune.
Ainsi le 20 juillet 1969 l’homme faisait son premier pas sur la lune avec la mission Apollo XI. L’événement que le NASA voulait historique et auréolé d’une dimension mondiale, fut retransmis en direct par satellite, à la télévision et à la radio, touchant plus de 500 millions de personnes sur la Planète Bleue. Véritable événement de l’histoire des médias, ces images vont définitivement ouvrir un fertile imaginaire du voyage dans l’espace, confirmant l’intuition esthétique du film 2001 L’Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick, sorti un an plus tôt. Quand la fiction anticipe la réalité…
Cinquante ans plus tard, l’Espace est devenu moins une conquête nationale, qu’une exigeante recherche scientifique, un développement technologique aux collaborations internationales, à l’instar de la Station spatiale internationale. Leurs images envahissent Internet et sont accessibles à tous.
A l’ère des nouvelles technologies, de l’exploration de Mars, comment les artistes contemporains regardent-ils, s’approprient-ils, interrogent-ils le cosmos ? Le développement et l’accessibilité de certaines données ont-ils initié de nouvelles pratiques artistiques, de nouveaux fantasmes, de nouvelles rencontres « extra-terrestres » ? Ce sont ces questions que pose l’exposition Cosmos : 2019.
Vers une autre conquête spatiale ?
Cosmos : 2019 est introduite par deux codes : celui, binaire, de la photo du premier pas sur la lune, gravé sur une stèle (projet de David Guez), conservant ainsi pour l’éternité cette image iconique. Celui, ensuite, du logiciel de navigation destiné au programme Apollo XI et créé par Margaret Hamilton (installation de Guillaume Bertrand), pour rendre hommage à cette femme restée méconnue pendant quarante-sept ans et grâce à laquelle, les hommes ont pu marcher sur la Lune.
Les œuvres présentées dans l’exposition proposent aussi une autre vision du voyage dans l’Espace. Au sens propre en faisant l’expérience de l’envol avec l’œuvre Logics of Gold de Marie Lienhard, mais aussi en découvrant les galaxies poétiques et fictives de Cécile Beau ou encore à travers les oeuvres de Jinfang Hao et Lingjie Wang et de Ester Hunziker et Silvi Simon, parfois imprimées de traces solaires et martienne.
Cosmos : 2019 propose également de rencontrer ceux qui ont observé dans le ciel des objets volants non identifiés à travers l’installation de Susan Hiller et le livre pop up des Éditions à Mort qui donne la parole aux ufologues. Et de se demander avec les recherches de Venzha Christ et RYBN. ORG si le cosmos ne serait pas maintenant un nouveau territoire d’intervention, d’investigation pour les artistes ?
Vernissage le samedi 13 avril à 17h à l’Espace multimédia Gantner, en présence des artistes.

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